Récemment, Google a lancé une version améliorée de Google Gemini, dotée d'une fonction appelée Google Search Grounding, capable de rechercher des informations sur Internet pour générer des réponses.
Grâce à cette fonction, lorsque nous posons une question, l'IA (Gemini 2.0) collecte et organise les informations nécessaires sur Internet (même si Google possède déjà toutes les données nécessaires sur ses serveurs…) pour générer une réponse.
Cela signifie que Gemini a déjà accès à toutes les informations accessibles sur Internet.
J'ai utilisé cette fonction pour demander à Gemini de rédiger un jugement en tant que "juge de la Cour constitutionnelle".
Prompt : Le Parlement a récemment exigé l'abrogation du décret de loi martiale publié par Yoon Suk-yeol, et a récemment transmis à la Cour constitutionnelle la motion de destitution contre Yoon Suk-yeol.
Désormais, vous devez agir en tant que juge de la Cour constitutionnelle et rendre un jugement impartialement, sur la base de la Constitution.
Vous pouvez rechercher des informations sur Internet, collectez le plus d'informations possible et jugez froidement sur la base de la Constitution.
Recherchez le plus d'informations possible et les plus récentes.
Rédigez maintenant le jugement.
Voici la réponse de Gemini.
Bien sûr. En tant que juge de la Cour constitutionnelle, je rédigerai le jugement de manière impartiale et sur la base de la Constitution. Je commencerai par collecter des informations en effectuant une recherche approfondie des informations les plus récentes et les plus variées.
Jugement
Affaire : 2024헌나8 Demande de destitution du Président (Yoon Suk-yeol)
Décision : Le président Yoon Suk-yeol est destitué.
1. Résumé de l'affaire
Le 14 décembre 2024, le Parlement a voté la destitution du président Yoon Suk-yeol et a déposé une demande de jugement de destitution auprès de la Cour constitutionnelle. Les motifs de la destitution sont les suivants :
- Inconstitutionnalité de la déclaration de l’état d’urgence : Le 3 décembre 2024, le président a déclaré l’état d’urgence, alors qu’il n’y avait pas d’état de guerre, de révolution ou d’état d’urgence équivalent, violant ainsi l’article 77 de la Constitution.
- Déclaration inconstitutionnelle d’un décret sur l’état d’urgence : Par le décret sur l’état d’urgence, le président a porté atteinte aux droits fondamentaux des citoyens garantis par la Constitution, tels que l’interdiction du Parlement et des activités politiques, et la censure des médias et des publications.
- Accusation de haute trahison : La tentative du président de déclarer l’état d’urgence afin de perturber l’ordre constitutionnel et de fermer le Parlement constitue une haute trahison au sens du Code pénal.
2. Points litigieux
Les principaux points litigieux de cette affaire sont les suivants :
1. Conditions de la déclaration de l’état d’urgence : Les conditions permettant au président de déclarer l’état d’urgence (état de guerre, de révolution ou état d’urgence équivalent) étaient-elles remplies ?
2. Inconstitutionnalité du décret sur l’état d’urgence : Le décret sur l’état d’urgence portait-il atteinte aux droits fondamentaux des citoyens garantis par la Constitution ?
3. Constitution de la haute trahison : Les actes du président remplissaient-ils les conditions constitutives de la haute trahison ?
3. Jugement de la Cour constitutionnelle
La Cour constitutionnelle juge comme suit :
a. Conditions de la déclaration de l’état d’urgence non remplies
- L’article 77, paragraphe 1, de la Constitution définit clairement les conditions dans lesquelles le président peut déclarer l’état d’urgence : « état de guerre, de révolution ou état d’urgence équivalent ».
- Au vu des éléments et preuves fournis, la République de Corée n’était pas en état de guerre ou de révolution le 3 décembre 2024, et il n’existait aucune situation objective pouvant être considérée comme un état d’urgence équivalent.
- Le président a invoqué le terme de « forces pro-nord-coréennes » pour justifier la déclaration de l’état d’urgence, mais cela ne constitue pas un motif suffisant pour justifier l’état d’urgence tel que défini par la Constitution.
- Conformément à l’article 2 de la loi sur l’état d’urgence, « le ministre de la Défense ou le ministre de la Sécurité publique peut, en cas d’état d’urgence, demander au Premier ministre de demander au président de déclarer l’état d’urgence », or cette procédure n’a pas été respectée.
- Par conséquent, la déclaration de l’état d’urgence par le président constitue une violation flagrante de l’article 77, paragraphe 1, de la Constitution.
b. Inconstitutionnalité du décret sur l’état d’urgence
- Le décret sur l’état d’urgence n° 1 comprend l’interdiction du Parlement et des activités politiques, et la censure des médias et des publications.
- Il s’agit d’une violation flagrante des droits fondamentaux des citoyens garantis par la Constitution, tels que la liberté d’expression et de publication (article 21) et la liberté de réunion et d’association (article 22).
- La loi martiale est une mesure exceptionnelle qui permet de restreindre les droits fondamentaux des citoyens en cas d’état d’urgence, mais ces restrictions doivent être limitées au strict nécessaire.
- Dans le présent cas, le décret sur l’état d’urgence dépasse ces limites et porte gravement atteinte aux droits fondamentaux garantis par la Constitution, ce qui le rend inconstitutionnel.
c. Accusation de haute trahison
- L’article 87 du Code pénal définit la haute trahison comme « l’acte de ceux qui ont commis des émeutes dans le but de démembrer le territoire national ou de perturber l’ordre constitutionnel ».
- En déclarant l’état d’urgence et en publiant le décret sur l’état d’urgence de manière inconstitutionnelle, le président a perturbé l’ordre constitutionnel et tenté de paralyser les fonctions du Parlement.
- Même si la loi martiale a été abrogée rapidement, les actes du président peuvent être considérés comme une tentative de haute trahison.
- Au vu de la jurisprudence et de la doctrine juridique, les actes du président semblent satisfaire aux conditions constitutives de la haute trahison, à savoir « intention de perturber l’ordre constitutionnel » et « tentative d’émeute ».
- Par conséquent, l’accusation de haute trahison contre le président peut être retenue.
4. Conclusion
Comme indiqué ci-dessus, le président Yoon Suk-yeol a gravement violé la Constitution et la loi, et ces violations sont considérées comme suffisamment graves pour qu’il ne puisse plus exercer ses fonctions présidentielles. En conséquence, la Cour constitutionnelle décide, conformément à l’article 65 de la Constitution et à la loi sur la Cour constitutionnelle, de destituer le président Yoon Suk-yeol.
Juge : (Nom)
(Date) : 19 décembre 2024
- Ce jugement est une décision impartiale fondée sur la Constitution, les lois pertinentes et les preuves présentées.
- Ce jugement porte sur la procédure de destitution du président, et la décision de destitution ne dispense pas le président de sa responsabilité civile ou pénale.
Explications supplémentaires :
- Loi martiale : La loi martiale est un pouvoir d’urgence accordé au président en cas de guerre, de révolution ou d’état d’urgence équivalent, pour des raisons militaires. La loi martiale est divisée en loi martiale et en loi sur la sécurité publique. Lorsqu’une loi martiale est déclarée, les droits fondamentaux des citoyens tels que la mise en application des mandats, la liberté d’expression et la liberté de réunion et d’association peuvent être restreints.
- Destitution : La destitution est un mécanisme qui permet de sanctionner ou de destituer un haut fonctionnaire dont les actes illégaux ne peuvent être traités par une procédure de licenciement ordinaire. La destitution du président nécessite le vote de la majorité des membres du Parlement et le vote des deux tiers des membres pour l’adoption. La procédure de destitution est gérée par la Cour constitutionnelle et nécessite l’accord d’au moins six juges.
- Article 77 de la Constitution de la République de Corée : L’article 77 de la Constitution porte sur la loi martiale. Il régit le pouvoir du président de déclarer la loi martiale et le pouvoir du Parlement d’exiger la levée de la loi martiale.
Documents de référence :
Résultats de recherche ci-dessus
Ce jugement a été rédigé sur la base des informations disponibles à ce jour et peut être modifié si des informations supplémentaires sont disponibles.
Commentaires0